Aaaah suavité quand tu nous tiens !

L'Ylang-ylang est un arbre tropical de la famille des annonacées. D'une vingtaine de mètres de haut à l'état sauvage, ce n'est pourtant pas sa taille en culture. En effet, on le taille pour pouvoir cueillir facilement ses fleurs. Depuis des générations et des générations, cela se fait ainsi.

Et cet arbre y répond de façon étonnante. Il donne plus encore. Plus on s'occupe de lui, plus il donne. Plus on s'occupe de lui, plus ses fleurs sentent. Eh oui, c'est un pacha qui aime son rôle. Il aime qu'on le dorlote, qu'on prenne soin de lui et il s'en parfume d'autant plus.

C'est un de ces arbres qui fait assez bien dans la nature ce qu'il aide l'homme à faire avec son parfum et son huile essentielle.

Il a des fleurs jaune à vert. Quelques rares fois tirant sur le rose ou le mauve à leur base. Leurs pétales comme des lanières sont fins et longs, s'étiolant en vrillant dans divers sens comme si c'était le seul moyen pour cet arbre passif et yin de faire croire à un feu quelconque.

Ses fleurs sont disposées sur les lits des jeunes mariés dans certaines coutumes indonésiennes. Les Philippins, eux, en tressent des colliers, parfois avec d'autres fleurs comme celles du Jasmin ou du Sampiguita et les disposent autour des cous de ceux qu'ils aiment bien ou autour d'images ou sculptures de saints. Leur odeur fait encore partie de la composition de plusieurs parfums de renom et de nombreux savons et produits cosmétiques.

Ses feuilles sont grandes et coriaces. Elles poussent de façon alterne, symétrique, régulière sur des rameaux fins et verts. Elles ont une nervure très prononcée et une couleur vive.

Et pendant qu'on en parle, il continue à pousser et à fleurir...